samedi 26 août 2023

Paris-Brest-Paris en pignon fixe

  46*17 


 Départ en Camping-car dimanche matin avec Gérard et Rémy.
Il s'avère que c'est bien pratique sur place un camping-car...


La Team auvergnate :

L'équipe CRB :

Dimanche après-midi, départ des 80h à partir de 16:00 (calme), puis des 90h de 17 à 21h (cohue), tsoin-tsoin à fond au départ.
Fabrice dans les SAS d'attente, puis François, j'assiste au départ de Rémy avant d'aller dormir.

  Lundi 

4h
Le réveil sonne.
Je m'habille, un nescafé, deux bananes et un bout de pain en guise de petit-dèj.
4h30
Je me présente comme conseillé 1h avant l'heure de départ prévue.
Effectivement je tombe sur la file d'attente des "Y"
Le tsoin-tsoin à baissé de plusieurs tons ce matin. Pas pour me déplaire.
5h
Je passe les contrôles

5h15
Dernier sas avant départ.
Les toilettes sont à coté, c'est le moment pour sortir de la file faire une dernière vidange.

5h30
Go.
5:33 sous l'arche, top départ du chrono.
Une file sans fin ni début de lumières rouges s'élance dans la nuit
Les motos de la sécurité remontent régulièrement notre file

9h15 Senonches km 78
Première pause café à l'accueil villageois
7 minutes

10h10 Mortagne km 119
5 minutes d'arrêt
temps de course : 4h37

Vers 12h, traversée d'Alençon en peloton sous escorte de deux motos.

13h32 Villaines km 202
11 minutes d'arrêt
temps de course : 7h58

14h42 Le Ribay, km 221
Arrêt au stand du club local, manger et boire un peu.
16 minutes d'arrêt.
Traversée de la N12 sous le contrôle des bénévoles.

16:26 Levaré km 267
Arrêt 6 minutes au stand de sympathiques habitants

17h23 Fougères, km 293
37 minutes de pause
temps de course : 11h50

20:39 Tinténiac, km 354
22 minutes de pause
temps de course : 15h06

Je commence à apercevoir des "Dimanche"

  Mardi 

00h41 Loudéac, km 435
5h19 de pause
temps de course : 19h07

J'avais prévu d'arriver à 3h59 pour repartir à 7h59, soit 4h de repos.
Je n'ai fait "que" 435 km et suis déjà bien entamé, avec des douleurs posturales qui se manifestent.
Décision est prise de capitaliser une partie de mon avance pour augmenter le temps de repos.
Je resterai 5h19 ici avec ronron dans le gymnase. Mal m'en à pris : pas fermé l'oeil. Enfin...
Avant de repartir, passage par l'atelier, faire vérifier le serrage du pédalier.
Impression de jeu anormal confirmé.

Le gars semble fortement douter de la capacité d'un fixie à affronter le relief armoricain...

Départ : 6h05

9h57 Carhaix, km 515
34 minutes de pause
temps de course : 28h23

Je suis tombé sur un gars de la Loire avant le contrôle secret de Canihuel qui arrive presque à accrocher ma roue en montée.
Bout de route ensemble jusqu'à Carhaix.
J'ai l'impression de me cramer à essayer de suivre son train sur le plat.
Il semble stressé par les barrières horaires. Pourtant il est en Y comme moi.
Le laisse partir à Carhaix. Strava me donne une moyenne roulée de 24.6 depuis Rambouillet.

Vers 12h, ascension des monts d'Arrée.
J'aperçois devant un maillot familier...
François, puis Rémy, à temps pour une photo au Roc'h Trévézel !


14h11 Brest, km 604
50 minutes de pause
temps de course : 32h38

Il fait chaud à Brest !
C'est l'occasion de me laver, moi et le maillot, et de pouvoir le renfiler humide.

Petit bain de mer sur la plage avant le pont Albert Louppe,
Puis pause SuperU après.
4 petits pots de gâteau de riz et une boite de sardines avalées sur place,
Une bouteille de yop et des Mars pour la route.


15h30, 23 minutes au stand villageois à Loperhet.
Oui ça monte bien après Brest !

19h26 Carhaix, km 697
35 minutes de pause
Temps de course : 37h52

Strava en est à 24.5 depuis le départ...
Depuis Brest, franche remontée de la file des 90h.
Pas un pour rattraper l'autre en montée.
Ne quitte plus la file de gauche sauf voiture...

20h43 pause Vival de Glomel, km 715.
Un gros pot de riz au lait, une boite de sardines, canette de coca et bouteille d'eau gazeuse,
sur place.
Une banane pour plus tard.

Toujours le troupeau des 90 à remonter...
Et la nuit, avec le ruban de lumières blanches, impossible de distinguer la venue d'un véhicule à moteur.
Trop rares sont ceux qui ont l'idée de lancer des appels de phare pour annoncer leurs présence...

  Mercredi 

00:02 Loudéac, km 782
24 minutes de pause
temps de course : 42h28

Trop de monde ici.
Ma feuille de route prévoie une deuxième nuit ici...
On verra plus loin !

Deux petites siestes de 30-45 min avant le contrôle suivant,
la première sur le perron d'un bâtiment public,
La seconde sur une chaise longue laissée à dessein au bord de la route, avec de quoi remplir les bidons en sus.
Merci aux nombreux riverains qui apportent soutien moral et matériel.

Une bonne partie du troupeau a dût s'arrêter à Loudéac, c'est moins encombré.

D'après nos temps de passage, j'ai doublé Jérôme et Gérard entre Loudéac et Tinténiac.

5h54 Tinténiac, km 867
39 minutes de pause
temps de course : 48h20

Café-pain chocolat-banane pour me redonner courage.
Le relief est redevenu roulant après Loudéac.

9h00 Fougères, km 928
1h de pause
temps de course : 51h26

Gros coup de mous pour rallier le contrôle suivant.
Plus moyen de doubler !
Plus un problème tendineux cheville droite.

Petit arrêt à Levaré chez les gens qui m'avaient offert le café à l'aller.
On me donne de la pommade et du doliprane.
Encore merci.

Passage à Gorron, fief de ma grand-mère maternelle.
On remarque une glacière généreusement placée là avec de l'eau fraiche dedans.


Puis franchissement de la N12 au Ribay
Un bénévole se précipite pour me tenir sur le vélo pendant qu'un autre tente d'arréter le trafic.
Arrêt de l'autre coté au stand.

14h59 Villaines km 1018
Bug de Strava, plus de temps de pause.
Temps de courses : 57h26

Je profites de la chaleur de l'après-midi pour refaire une séance douche-lavage maillot.
Puis direction la cafétéria pour essayer de refaire le niveau de gasoil.
Des enfants nous suivent partout ici pour porter nos plateaux.

20h06 Mortagne, km 1099
Temps de course : 62h33

Le plein de carburant a été efficace.
Retrouvé la capacité de mettre un vent en côte.

Par contre la cheville ne semble pas s'arranger, le doliprane ne doit plus faire effet.
Impression que la cheville va tomber par terre en arrivant à Mortagne.
Passage chez l'infirmier au contrôle.
Une autre pommade et rien d'autre. Septique sur le Doliprane.
Me dit que ça devrait le faire, au pire, récidiver au contrôle suivant si la douleur revient.

Senonches, km 1144
Arrêt au stand villageois, qui s'est considérablement agrandi.
On me propose une sieste sur un matelas, que j'accepte. 40 minutes.

La pommade de l'infirmier semble radicale...

Arrivée sur Dreux en état second, du mal à me rendre compte que je suis sur le vélo en train de pédaler,
et pas juste en train de regarder le paysage défiler sur un écran...

  Jeudi 

1h04 Dreux, km 1177
1h de pause, plein de carburant.
Temps de course : 67h30

Départ 2h du mat.
Je table sur une arrivée vers 5h pour tenir compte des une ou deux pauses qui risquent de m'être nécessaires pour parcourir 44 km.

Sortie de Dreux, un cyclo me colle au train.
Semble chercher quelqu'un pour tenir le coup jusqu'à l'arrivée.
Il avance bien, moi aussi je suis content d'avoir de la compagnie...
On finit ensemble, sans pauses.

3h58 Rambouillet, km 1219
Temps de course : 70h24

Passage sous l'arche l'un derrière l'autre.
Il est aussi en Y, donc nous avons le même temps de course.
Pas mal pour un gars de 73 ans !


Conclusion :

Aucun regrets quant au choix de la monture, ni du braquet embarqué.
Jamais été en véritable difficulté, même pas mis pied-à-terre contrairement au 600 Libourne-Andrésy.
Parti avec un pignon de 18 en réserve de l'autre coté de la roue... Pas servi.

Content d'avoir pu retrouver une forme relative en augmentant les ravitos...

Merci aux bénévoles et aux nombreux riverains qui nous portent tout le long du parcours !

Enfin, merci à Michel Jean et Patrice Dhumes, qui sont les premiers vieux briscards que j'ai croisé et qui m'ont inspirés,
puis aux membres du CRB qui m'ont accueillis et accompagnés !

Mon fidèle destriler.

Un Allemand essaye de se défendre...

Un Américain de Seattle qui doit se dire que j'irais pas loin à ce train...

Surpris par la caméra !



lundi 5 juin 2023

600 Libourne-Andrésy en pignon fixe

 Samedi 3 juin 2023, je prends le départ du BRM 600 :
Du Bordelais à Paris, organisé par Stéphane :
https://www.brevets-paris-province.com/brm-600/


Vendredi 2 juin, 6h
Départ de la maison pour rallier la gare d'Ussel en vélo
(il est pas joli mon pneu arrière ? 😉)

Traversée de la Limagne, Maringues, Chateauguay, j'attaque la montée sur la chaine des puys.
C'est pas vilain la traversée du massif central vers l'ouest !
Moins spectaculaire que vers le Sud mais pas vilain.

10:30 j'arrive en Corrèze :
Eygurande, crochet par le massif des Agriers pour "le fun"
Aussi pour voir de visu un des rares refuges libre d'accès et pas totalement délabré qu'on m'a indiqué :

Juste avant d'arriver au chalet, terrain hésitant entre route et chemin : Crac ! Crevaison.
Je sors le nécessaire, un tracteur passe et s'arrête.
Le gars vachement bien : m'aide à réparer et me laisse son N° "au cas où"...

Bon, pas réussi à mettre une pression de dingue mais bon...

Visite du Chalet : Conforme à la photo, spartiate mais propre.
Eau à l'extérieur, cheminée et table à l'intérieur...

12:50
Arrivée à Ussel
Je viens de bouffer ma seule chambre de secours, mon train est à 14:54...
Je file à l'hyper voir s'ils ont ça en stock. Gagné.
J'en profite pour acheter de quoi pique-niquer avant de prendre le train et ce soir à Libourne.
Je profite de l'attente en gare pour laver ma pauvre cheville.

19:15
Arrivée en gare de Libourne.Petit tour de la ville... Très jolie.

Je finis par installer le bivouac sous les tribunes qui doivent servir à l'occasion pour l'aviron.
Bilan de la journée : 165 km et 2088m D+

Samedi 3 juin,
5:30

J'avais mis le réveil à 5h ???
Bon... se dépêcher de remballer, essayer d'y être pour 6h.
5:45, Go... et Crac ! Le manque de pression à été fatal sur les pavés.

Réparer vite fait. J'espère trouver une pompe à pieds au départ : Perdu!
J'arrive après la bataille.
Du coup, les deux bénévoles m'aident à remettre une pression acceptable "à l'huile de coude".

6h20 Départ effectif
Moral pas exactement au beau fixe.
Je suis loin derrière les autres, je n'ai déjà plus qu'une chambre de rab et peu de perspectives de réapprovisionnement, mon pneu gonflé "comme on peux", ma cheville qui m'a titillé toute la nuit...

Vers le km 30 :
Je double le "gruppetto"
Du coup, le moral remonte ! 😁

Par contre, je me rends compte que ma roue avant, en plus, tourne carré...
Bon, on va faire avec. Pas envie de tout regonfler "au coude" une seconde fois...

8:30, km 65
Aubeterre-sur-Drone. Très pittoresque


9h58, km 94
Villebois, premier contrôle
La farce du jour se trouve là.
Monté à pieds.
Le collègue en fixe dit l'avoir monté à la pédale. Tant mieux pour lui.

11h17, km 117
Premier gros ravito à l'épicerie de Chazelles.
Riz au lait, yaourt, biscuits, coca et eau gazeuse.
Une bonne partie engloutie sur place.
Le collègue en fixe s'y trouve quand j'arrive.
Il repart mais on se retrouvera par moments après.

14h, km 175
Confolens
Je zieute voir s'il n'y aurait pas un vélociste, refaire le niveau en chambres et si possible regonfler comme il faut...
Rien vu de prime abord.

Des nouvelles de ma pauvre cheville :
Plus aucune douleur. Les endorphines sans doute ?
Pourtant je l'ai bien sentie hier en Corrèze...

15h25, km 206
Adriers.
Nouveau gros ravito à l'épicerie-Bar en commençant par un coca-glaçons.
Oui il fait chaud...

16:43, km 230
Montmorillon, deuxième contrôle

Toujours pas de vélosiste à proximité du parcours.

Une des branches de mon porte-bidons arrière s'est rompu...
Obligé de sortir la musette pour y mettre l'eau.

17h30, km 245
St-Savin
Nouveau gros ravito épicerie.
Jambon, pain, fromage blanc sucré, swepps, eau gazeuse.
Riz au lait et petits lu pour cette nuit.

21:15, km 320
Loches, troisième contrôle

21h55, km330
Chédigny, très joli village fleuri.

Je tombe sur une borne mécanique "libre-service" pour vélo...
Chic, il y a une pompe !
Je dégonfle, essaye de remettre le pneu en place, essaye de regonfler...
Pour constater que ça gonfle plus mal que ma pompe à main...
Toujours pas moyen de mettre la pression. Grrr!

Entre-temps, un clone d'Arestrup en promenade digestive débute la conversation.
- Vous ne sauriez pas ou il y aurait un robinet ?
- Chez moi !
- Ca ne vous dérangerait pas ?
Hop, remplissage des bidons et coup d'éponge sur ma visière..
Je décline le coup de rouge.

La nuit tombe, la fraicheur aussi..
Par contre, une belle lune là-haut....
.
Mon pneu tourne toujours carré. A du finir par se déformer..
.
Je vous passe les photos de Chenonceaux et Chambord, tout le monde connait..
.
1h47, km 407
Arrivée à mon coin bivouac repéré dans la forêt de Chambord.
Pause de 3h38, de 1h47 à 5h25, dans l'observatoire

6h29, km 435 Beaugency, quatrième contrôle
La deuxième branche de mon porte-bidons cassée aussi.
Direction la musette pour le coca.

Le Vent est plus vif ce matin...

8h35, km 474
500m après Gaubert.
Moment d'inattention : dans la bordure... Et Crac !
Nouvelle crevaison.

Prendre ma dernière chambre... Gonfler... Et Crac !
La pompe lâche.

Moment de grande solitude...
Une voiture s'arrête, m'indique une maison "a vélos" à Gaubert.
500m de retour arrière en trottinette, sonne à la maison indiquée... rien.
Tente ma chance à coté... Rien
Encore à coté... Au moment ou je repart, un retraité avec un compresseur me sauve la vie !😅
Enfin j'ai un pneu bien gonflé !

11h33, km 528
Auneau, cinquième contrôle

Les vingt derniers kilomètres pour arriver à Auneau difficiles.
Début d'endormissements, mais j'ai retenu la leçon du Nescafé...😉
Et comme j'ai rendez-vous à Auneau avec Félicie pour finir ensemble,
je ne veux pas trop m'arréter avant.

Félicie est devant la mairie quand j'arrive.
Pause sandwich-café ensemble.

Sortie d'Auneau, un Hypermarché ouvert :
Deux chambres et une pompe...

12h15, km 538
St symphorien, encore un joli passage :

13h10 km 552
Rambouillet
Félicie m'a fait paravent tant qu'elle était fraiche.
Les pauses se font plus fréquentes...
Ca devient dur dur de lutter face au vent.

Le terrain redevient vallonné sur la fin.
Encore mis pieds à terre deux fois dans les plus forts pourcentages.

Passage sur les berges de la seine hors parcours entre Orgeval et Poissy.

16h25, km 600
Andrésy, Terminus du 600


Faire valider, reprendre des forces, recharger un peu le tél...
Merci les gars !

Et on repart avec Félicie pour Malakoff.
Encore 33 km et c'en est fini pour de bon !

Très beau Brevet, Merci Stéphane.




lundi 22 mai 2023

BRM 400 de Bellerive en Pignon fixe

Samedi 20 Mai 2023, je prends le départ du 400 CRB avec le pignon fixe.

J'appréhende un peu quand-même : j'ai déjà fait le Brm 200 du CRB en pignon-fixe, mais pas avec le même cadre, ni la même selle, et 400 km c'est quand même autre chose.
J'ai laissé mon ancienne selle ISM sur le fixie. Avec, ça semble poser moins de problèmes de tourner les jambes à 200 en descente.
Bon, au pire, j'ai déjà validé le 400 du débarquement...

Pas beaucoup de photos, mon portable s'est fait la malle...

15h, départ.


Départ groupé pour sortir de Vichy.
Puis naturellement nous roulons ensemble avec Fabrice. Vers Marcenat, on se fait doubler par deux coursiers. Ils nous ouvrent la route gracieusement jusqu'à St-Pourçain.

Ascension jusqu'au Montet, on double un petit groupe, Fabrice reste en retrait.
Je rattrape Jérôme, reste un peu avec lui puis le décroche lui aussi.
Apparemment Fabrice l'a rejoint. On me rattrapera bien dans la descente derrière le Montet...
Je bascule au Montet, km 50, personne en vue derrière...
Les descentes, c'est le point faible en fixie. Avec mon 46-18, au delà des 40 km/h, les jambes tournent très vite... Et alors, gare au saut de chaine si on donne des à-coups dans la transmission.

Entre le Montet et Cosne, je rattrape encore un gars, lâché par le groupe de tête.  Un petit bout avec lui puis me laisse partir aussi. Ce sera notre futur quatrième larron.

17h58
Hérisson, km 80, premier contrôle

Pause épicerie, petite bouteille de Coca et plaquette de choc. pour plus tard.
L'épicier rougne contre un cyclo qui fait tamponner sans rien acheter.
Fabrice et Jérôme arrivent.  On repart ensemble.

19h35
Pause coca tous les trois à St-Amand-Montrond, km 116. "Après, y'aura plus rien".
En repartant, quelques gouttes derrière St-Amand. on double notre quatrième larron en pause. Il nous rattrapera derrière Châteauneuf, km 142.

21h17
Mareuil, km 156.
"Pause cimetière" tous les quarte.
La nuit tombe.

21h50
Charost, deuxième contrôle, km 171.

On passe en coup de fusil. Même pas de photos. Juste noter l'heure.
J'avais prévu une incartade sur Bourges, mais puisqu'on forme un bon petit goupe bien homogène tous les quatre, je revois mes plans.
Par contre, je n'ai plus de trace jusqu'à Bouy, km 230.

23h
Levet, km 197.
Pause habillage.
Troc des mitaines pour des gants, chausettes néoprène et coupe-vent pour ma part. Je reste court en bas.
Petite incursion d'un cinquième larron qui nous lâchera à la prochaine pause "cimetière", ha non, là c'était des Wc publics  à Avord, km 220 à 00h10.

00h52
Couy, km 237, troisième contrôle

Encore un arrêt "coup de vent", même pas de photos

1h47
Cours les Barres, km 260
Tiens ! un kiosque à Pizzas...

2h39
Nevers, km 272.
Les distributeurs de pizza c'est bien, Mais y'a pas de boissons...
On espère trouver un distributeur de boissons à la gare de Nevers... Fermée !
Rodéos urbains autour de la gare. Pas trainer ici..

Finalement, pause coca à l'hotel Ibis en sortie de ville.
Apparement, y'en a deux de l'avant-garde qui ont pris une chambre...
30 minutes la pause... On sent que les bornes s'accumulent. J'en profite pour mettre les jambières.

4h24
Decize, km 307
Pas d'arrêts ici.

Passé Decize, moment difficile pour moi. Je dis à Fabrice que j'envisage une pause sièste pour cause d'endormissement... Plus le séant douloureux depuis longtemps maintenant, malgré plusieurs passages de pommade.

Fabrice me sort son attirail de Chevalier Jedi de la longue : un sachet de Nescafé.
Ca va mieux après ! Merci Fabrice.
Le jour ne va pas tarder à se lever.

Un groupe "DH" nous double... On prends la roue et on la garde jusqu'à Dompierre.

6h
Dompierre/Besbre, km 350, quatrième contrôle
On attends l'ouverture de la boulangerie marquée à 6h... 6h04... 6:11... Rien, pas de lumières, on reppart.
Du coup, on se contentera d'une dernière pause "cimetière" à Vaumas.

Nouveau coup dûr/endormissement pour moi vers Jaligny/Trézelles. Je serre les dents.
Y'a pas à dire, de vrais pauses siestes, même courtes, on leurs efficacité : sur les autres 400 je n'ai pas eu de coups de barre comme ça.

Jérôme nous quitte par ici mais on est toujours au moins quatre.

J'appréhende le petit coup de cul entre Seuillet et Creuzier en fixie dans mon état.
C'était limite... Mais apparement pas beaucoup plus que pour les autres...

8h35
Bellerive, km 407

Bon ben voilà. Je suis content, battu tous mes records sur un 400...
Pas l'impression que ça se soit moins bien passé qu'avec des vitesses.
Plus rapide et pas mal aux genoux comme le dernier 400. (ma selle devait être trop basse)
Merci Fabrice pour la locomotive !

Prochain coup, je reprendrais sans doute l'Infinity...

Merci Pat, Flo et Françoise.




lundi 8 mai 2023

BRM 400 du débarquement



Le samedi 06 mai 2023, participation au BRM 400, un été 1944,
organisé par Stéphane Gibon :
https://www.brevets-paris-province.com/brm-400/


Arrivée en famille pour 13:30. Merci Juju, Nicolas, Jacques, Annie et Jean-Claude pour le Fan-club !

Il y a du monde, en plus du 400, il y a deux 300 organisés en même temps.
Je prends mon carton. Jacques ne pourra pas le faire avec moi : il faut avoir 12 ans minimum.
Un café et un bout de brioche. On est 46 inscrits, apparemment quatre filles.

14h et quelques, départ !

Le peloton part fort. Quelques gouttes entre Montebourg et Carentan pour nous revivifier.
Sur le plat, impossible de suivre l'avant-garde très longtemps... mais dans les côtes, je crois que personne ne m'a cramé.
De beaux paysages du marais, puis passage à Utah Beach, km 26, contrôle n°1.

15h. 10 min de retard sur ma feuille de route.
C'est grave docteur ?
Carentan, km 42. Faillit faire un crochet par la maison, mais je me suis dit que le fan-club n'était sûrement pas rentré et que casser l'élan n'était pas la meilleure idée à avoir.

16h12, Isigny, km 54.
Ca y est, j'ai pris de l'avance sur ma feuille de route. ouf !
Entre Isigny et Grandcamp, le tracé fait un crochet par un cimetière allemand.
Les cimetières, c'est pas mon truc, sauf pour faire le plein...
Hop un raccourci. Faut bien que je mette mon petit grain de sel...

16h40
Sortie de Grandcamp, km 70, petit bout de voie verte le long du litoral jusqu'à la pointe du Hoc.
Très belle vue sur la mer. Par contre c'est encombré.
Pointe du hoc.
J'hésite entre rester fidèle au parcours où continuer sur la voie verte jusqu'à Omaha Beach...
Finalement je reste sur le tracé. On va quand même plus vite sur la route... qui est encore longue !

Par intermittence avec un petit groupe de bons rouleurs pendant un moment :
Je les rattrape dans les bosses, ils s'en vont sur le plat...

17h13
Omaha Beach, km 82.
Dificile de croire qu'une telle carte postale ait été l'enfer sur terre...
Arromanches, km 110.
L'ectoplasme qui a pondu le tracé nous y a placé une farce...
Un raidillon pavé avec passage à 23% .
Courseulles-sur-mer, km 123.
Joli petit port.
Courseulles, encore un grain de sel perso pour couper un cimetière canadien.
A la place, un petit km de chemins et passage par le supermarché de Douvres.

19h30
Pause au Super H de Douvres, km 136.
Une bouteille de Cola, des mars et une bouteille d'eau gazeuse.
Voilà à quoi servent les sacoches.

20h15
Pégasus Bridge, km 147, deuxième contrôle.
Pégasus, un cyclo est au contôle quand j'arrive.
On fera un bon bout ensemble.
Il a l'air capable, lui aussi, de rouler plus vite mais semble préférer ma compagnie.

Mon genou gauche se manifeste par moments...

21h20
Argences, km 167.
La nuit tombe.
Pause McDo. On pense ne plus rien trouver àprès avant demain matin.
Petit hamburger, nugets, frites et un verre de coca.
Pourquoi j'ai pris ces nugets ? Beurk. Mieux fait de prendre un dessert...

Echangé les mitaines pour des gants, enfilé le coupe-vent et mis le pantalon de pluie par dessus le cuissard pour repartir.
Tombés sur deux des nanas en reprenant la trace en sortie d'Argences.
Un petit bout avec elles et on a mis le turbo...
Pluie fine qui nous accompagne pour le reste du parcours.

23h59
Chambois, km 213, troisième contrôle.
Impossible de faire marcher le flash malgré de nombreuse temtatives... tant-pis.
Sièste assis contre un portail, jambes à plat.
Le collègue reste debout.
Tiens, si le flash ne marchait pas, c'est peut être parce-que je l'ai mis en mode économie ?

Seul un cyclo est passé pendant cette pause.

Puis un groupe de quatre, dont encore une fille, s'arrète à notre hauteur.
On repart ensemble.
L'un d'eux à une enceinte bluetooth avec tam-tam à fond pour briser la monotonnie.

Je prends le large après Vimoutiers, km 235, apparement rejoint par mon binôme.
Il disparait... me double à l'occasion d'une vidange, reprends ma roue...
Mais disparait définitivement vers Montreuil d'argillé, km 258.

Beaumont-le-roger, km 289.
Les routelettes, c'est très bien le jour...
La nuit c'est chiant ! Sans parler des changements incessants de direction.
A Beaumont, nouveau grain-de-sel/raccourci perso.
Je prends les 12 km de nationnale jusqu'au Neubourg plutôt que les petites routes du tracé.
C'est tout droit, les marquages bien visibles, et à cette heure, pas une voiture.
Le paysage... De toute façon il fait nuit.

4h30
Le Neubourg, km 304.
Deuxième pause sièste de 20 min. allongé sur le trottoir.
Encore vu passer qu'un cycliste.
Un autre tourner sur la place. Peut-être mon futur compagnon ?

Fin de la sièste, essayer de trouver le cimetière.
Les réserves d'eau sont taries depuis un moment. reste juste un fond de coca.
Je trouve le cimetière. Bien sûr, fermé. Tant-pis.

Sortie du Neubourg, je tombe sur Olivier, du cyclo-club de Montbourg.
On doit être tous les deux content de trouver de la compagnie. En tous cas on finit ensemble.
Encore un qui semble capable de me lacher sur le plat... moins dans les côtes.
Le jour se lève.

Aquigny, km 328, vers 6h.
Visite de la ville à la recherche du cimetière... Ouvert mais sans eau.

7h00
Gaillon, km 340, quatrième et dernier contrôle.
Pause boulangerie puis pause café. deux doubles.
remplissage de bidons.
Un ou deux cyclistes passent, deux s'arrêtent.

Vernon, km 360.
Joli passage sur la voie verte le long de la Seine.

Des nouvelles de mon genou, qui recommence à se manifester de façon plus lancinante sur cette fin de brevet.

8h50
Giverny, km 364.
Très joli.
10h59
Andrésy, km 407 au compteur. (411 sur la trace)
Voilà c'est fini.

Arivée depuis Meulan : bof bof...
Un coup de tampon, un sandwich, café, moment de détente...
Et puis chacun repart.
Direction gare de lyon pour ma part. Finalement c'est là ou je me ferais rincer pour de bon...

En bas d'Andrésy, le long de la seine, expo de voitures anciennes :