vendredi 18 juin 2021

Malakoff pour le 12 Juin 2021

Bon, le 12 juin, Siou passe une audition en duo flute/harpe avec sa maman, Félicie.
Il nous faut donc rejoindre Malakoff pour y assister.
Nous ferons cinq étapes avec comme point de rendez-vous pour le départ : Charroux.

Moi et Norbert en vélo
Claude en voiture balai.

Jour 1, Charroux / Agonges





Petit tour dans Charroux en attendant le reste de l'équipe.

Belle entrée de ferme près de Chareil-Cintrat

Arrivée à Saulzet... Le nez sur le GPS, je ne vois pas que la route passe la rivière sans pont, sauf la passerelle sur la gauche.
Heureusement Norbert était devant et l'avait vu... C'est donc lui que j'ai faillit emboutir.
Bon, pour se remettre de nos émotions, on a pris une bouteille en passant.

Souvigny

Nous voici à l'étape du jour :
Le Chateau de l'Augère et sa dépendance ou nous logeons, ainsi qu'une voiture à pédale qui y est exposée.
PS : Bonne adresse...



Jour 2, Agonges / La Charité


Départ vers 10h du chateau,
RDV avec Claude à Apremont, bière en l'attendant puis visite du jardin.

On repart pour la seconde moitiée du parcours du jour.
Norbert semble envahi par la monotonie de la digue de la Loire entre Nevers et la Charité.

Arrivée au gite d'étape vers la gare vers 18h.
Bon, c'est un dortoir, les douches ne donnent vraiment pas envie... d'ailleurs je crois qu'on a tous fait l'impasse.
Par contre la salle de séjour est très agréable.

Jour 3, La Charité / Breteau

Mercredi, départ vers 9h, On progresse...
Parce-que je connais déjà la voie verte sur la digue, pour que Norbert ne soit pas gagné par le spleen dut à la monotonnie de la digue sur 80 km,
et aussi pour varier les plaisirs sachant que le lendemain, on sera le long de cannaux, on prends par les petites routes dans les collines à l'est de pouilly.
C'est un peu agricole, mais dans un paysage vallonné, ce n'est pas gênant.
Et puis en cette saison, les champs de céréales sont drôlement beaux...



Vers Bleneau, ce n'est plus du tout un paysage agricole mais plutôt forestier à notre surprise.
Arrivée au gite pour 14h30. Adresse à recommander. Une belle petite maison au calme avec son jardinet...
En plus on est arrivés assez tôt pour pouvoir en profiter.
On va pouvoir prendre cette douche qu'on a esquissés hier...

Jour 4, Breteau / Bourron-Marlotte

Jeudi, on rejoint le cannal du loing à rogny-les sept-ecluses.
De là, on ne doit plus quitter les chemins de halage jusqu'à l'arrivée.
Les cannaux zigzaguant plus qu'un fleuve, on ne devrait pas ressentir cette impression d'être coincés au millieu d'une ligne droite qu'on peux avoir sur la digue de la Loire.

Et puis, c'est magique pour rentrer dans les centre-villes : On arrive dans les rues piétonnes de Montargis sans aucune transition, pas de banlieue, pas de trafic...
Idem à Nemours.

Montargis qui mérite bien son nom de "Venise du Gatinnais"...

Jour 5, Bourron-Marlotte / Malakoff

Vendredi, on touche au But !
C'est là qu'on va voir ce que vaut mon itinéraire...
C'est toujours très bucolique jusqu'a Corbeil-Essonne.
On traverse la forêt de Fontainbleau, Achères, Arbonne... C'est très rupin par là... Toutes les devantures sont en pièrre fraichement rénovées, entretenues, homogènes.

Chateau de Fleury-en Brière

St-Fargeau, on prends peur en traversant la N7, mais non : ça redevient tranquille de l'autre coté...
On rejoint la Seine à l'entrée de Corbeil-Essonne. Voici l'enfer urbain :

Bon, Ris-Orangis, on quitte la Seine pour pouvoir rejoindre Massy et la coulée verte qui mène tout droit à Malakoff.
Le long de la N7 il y a une piste cyclable hors chaussée, on suit donc la nationnale.
Finalement, les petites rues doivent être plus indiquées, même sans pistes cyclables...
l'enfer urbain, le vrai :

Juvisy/Orge, on quitte la N7 pour rejoindre la D118 par les petites rues. Fin de l'enfer urbain.
De là jusqu'à Massy, on suit la rocade sur une piste bien distincte. On est plus vraiment dans le bucolique, mais c'est pas désagréable.
On se sent suffisament séparés du trafic, il n'y a pas de discontinuités, ça roule...

Massy, on rame un peu pour rejoindre la coulée verte, il y a des travaux, ça circule beaucoup... On fait des erreurs d'aiguillage, mais ça ne dure pas.
Antony, l'enfer urbain bis :

Arrivés à Malakoff, on tombe sur un marché, on zigzague entre les stands et la foule, on se détourne de l'itinéraire prévu pour en sortir au plus vite.
Finalement on monte par l'avenue Pierre-Brossolette, mais on y trouve une piste "covid".
Fin du voyage à 15h chez Féfé.

Lundi, retour à Mons.

Lundi 14/06/21.

Levé 3:20. Je crois que c'est une envie pressante qui m'a fait sortir du lit.
Un reste d'infusion qui trainait dans une casserolle, un bout de pain, un yaourt, hop.
J'enfille mes vetements, essaie de rien oublier, tourne, gratte... 3:50, nom de dieu !

J'ouvre la porte, m'apprête à sortir le vélo... tiens un petit mot !
Cherche de quoi en écrire un à mon tour... trouve un calepin mais pas de stylo... ha, un crayon.
"Au revoir S", la mine casse. Bon j'essaye de finir mon mot tant bien que mal. 3:57, faut partir !
Ou est Punkia ?? Je l'ai pas vue mais apparemment elle n'est pas sur le palier...

Vais chercher la Seine vers Bercy. De là, véloroute jusqu'a Villeneuve-st-georges.
De là, je passe le bois de sénart, repasse rive ouest à Corbeil-essonne et suis le trajet aller jusqu'à Achères la foret.
Je vais à Montargis au plus direct, par la route, puis là reprends le chemin de halage comme à l'aller. C'est plus sympa.

Bleneau, détours par le supermarché.
Une baguette de pain, du poulet et du roti en tranches, du Coca et deux parts de flan.
De quoi faire deux collations.
Range le tout dans les sacoches et hop! Ce sera peut-être ma plus grosse pose aujourd'hui...

Cosne en vue, je m'arrête faire mon premier sandwich vers midi.
Il commence à faire chaud... D'ici jusqu'à Mornay-sur allier, je vais courrir de cimetières en cimetières...
Je ferais le second sandwich pour quatre heures vers Nevers.

Petite contrariété en repartant :
En tournant sur place, j'ai vu ma roue avant flanchir...
Un boulon de cette foutue roue avait fichu le camps !
Tant pis ! Après tout, tant que je roule, ça tiens l'axe dans son logement. Juste essayer de ne pas virer trop sec...

Passé Souvigny, je commence à être bien cuit... Mais l'odeur de l'arrivée est là pour me faire pédaler.
Passé Châtel-de-neuvre, je n'ai plus du tout envie de prendre des chemins plus bucoliques mais plus longs.
En plus, à l'heure qu'il est je me dit que le trafic ne sera pas un problème. Je modifie mon plan de route :
Ne prendrai pas la voie verte coté Billy mais descendrai tout droit par la rocade de vichy.
Plus de pauses non plus.

22:23
FIN