Samedi 14 mai 2022
Aujourd'hui, participation au BRM 400 de Mozac, qui part sur la Lozère via la Margeride, et retour par l'Aubrac.
On arrive à Mozac avec papa, un peu à la bourre pour 17h mais c'est pas grave.
On se gare, je vais pour descendre le vélo...
... Pour constater que mon pneu arrière est à plat ! (avant de partir, j'ai pourtant eu le réflexe de vérifier...) Et en sus la guidoline de la cocotte droite est coupée. peut être en enlevant le vélo du porte-vélo...
Bref, c'est la mouise !
Je vais aux formalités de départ et en profite pour demander s'il y a du scotch pour arranger ma guidoline.
Pas de scotch sur place, mais le gars du club est sympa, il m'en ramène de chez lui.
Il m'aide à changer de boyau en plus.
Bon, 17h25, ça y est, je peux partir !
Pont-duch, Chignat, Ravel... Nostalgie du temps ou on faisait puysolier-Clermont...
Château de Mauzun et première côte. Je tombe sur un retardataire peu après.
Il doit s'économiser, il ne va vraiment pas vite, mais j'essaye de pas trop le lâcher, étant parti en retard, j'ai peur de ne voir personne d'autre.
Finalement ses copains l'attendaient à Sauxillanges, premier pointage du BRM.
On repart en groupe.
Ca roule pas fort, je suis devant, bientôt rejoint par un des gars d'Issoire (le groupe vient d'Issoire), qui manifestement trouve que ça n'avance pas assez.
Dans la conversation, il me met en garde sur le peu de points d'eau "là-haut" la nuit. (les cimetières n'ont pas d'eau)
Il me laisse partir en arrivant sur Brassac pour attendre ses copains
A Auzon, je traverse l'Allier sans me poser de questions... Zut, le parcours reste rive-est jusqu'à Brioude... Tant pis, pas envie de faire demi-tour !
Brioude, 96 km et 21h, la nuit tombe.
Je pense que c'est la dernière opportunité de me restaurer avant St-Flour demain, je tombe sur un snack.
Au menu, salade composée avec des crevettes, du riz, des fèves et des carottes rappées, une part de flan en dessert et une canette de coca en guise d'excitant.
J'en profite pour mettre de l'eau dans mon Tupperware de flocons d'avoine en prévision de cette nuit. (j'ai aussi trois Fortimel)
Séance d'habillage avant de repartir : chaussettes, sur-chaussures, veste.
C'est parti pour ma première nuit sur le vélo !
Les gorges de l'Allier... C'est pas vilain, même la nuit. C'est relativement habité, les lumières font deviner le relief.
Je retombe sur mon groupe d'issoiriens avant et à Langeac. km 132
J'attaque la côte qui mène à Saugues et les monts de la Margeride avec le pressé d'Issoire, qui finira d'ailleurs par me distancer.
On rattrape du monde en montant.
Saugues, je fait le plein d'eau à la fontaine du village comme recommandé par le gars d'Issoire.
J'en profite pour entamer mon stock de flocons d'avoine.
C'est alors que toute une foule débarque ! Moi qui pensait voir personne...
Le temps que je mange, tout le monde est reparti, mais on se retrouve par intermittence après.
La fraicheur s'installe, on doit être sur les monts de la Margeride, dont on devine juste la beauté dans l'obscurité.
St Amans, km 200, 3ème controle et point de retournement du parcours.
Je vais jusqu'à l'église-cimetière dans l'espoir (déçu) de trouver un robinet.
Puisque l'église dispose d'un porche avec des petits murets sur les cotés, je m'y installe pour faire une sieste.
J'ai mis le réveil à 5h50 au cas ou... Mais le froids me fera repartir bien avant.
Pour repartir, j'ai à peu-près tout ce que j'ai comme vêtements :
Chaussettes, sur-chaussures (je suis en sandales)
jambières
maillot
tee-shirt à manches longues en laine
veste
tour de cou et bandeau
Je tombe sur deux compères en train de gratter entre St-Amans et Aumont-Aubrac.
Le jour se lève quelque part vers Aumont ou St-Chély :
Arrivée au célèbre viaduc vers 6:30
La descente dans la vallée de la Truyère est grisante mais fait craindre pour la remontée en face...
Du coup, deuxième sieste dans la remontée à la grâce de la douceur qui revient, et un fortimel pour me redonner courage.
Première séance de déshabillage.
St-Flour, 4ème pointage, km 264, vers 7:30
Y'a foule là-haut. Tout le monde a l'air de commencer à tirer la langue...
Session dévalisage de boulangerie.
Tout le monde aimerait bien boire un café mais le bistrot ouvre à huit heure...
Personne n'a envie d'attendre en se gelant, le café sera pris à Massiac.
Deuxième séance de déshabillage en montant sur le plateau derrière St-Flour.
Belle vue sur le Cantal :
Massiac, km 301, foule au bistrot. Deux cafés doubles et c'est reparti.
Séance de contre la montre jusqu'à Lempdes/Alagnon.
La côte pour arriver à St Germain lembron fait mal aux jambes... c'est pourtant qu'un faux-plat.
St Germain, 5ème et dernier pointage, km 330, vers 11h.
Coca au bistrot en compagnie de deux compères Issoiriens.
Troisième et dernière sieste, peut-être la plus longue, sur le plateau entre Issoire et Champeix. Il commence à faire très chaud, je suis allongé à l'ombre des arbres et un bon vent me rafraichit. J'en profite pour me passer de la crème sur les mains et les pieds, qui commencent à chauffer. On rattrape du monde dans la côte de Champeix. visiblement "y'a plus de jus".
Petit détours par le cimetière de Mirefleurs, la chaleur devient pénible.
Dallet km 387, 13:45
Je préviens mon père que je prévois d'arriver à Mozac dans l'heure.
Dernière petite entorse au parcours : le tracé traverse l'Allier sur la rocade, j'ai opté pour l'ancien pont dans Dallet.
14:45
Me voilà au terminus.
Les petites formalités d'arrivée, un coup à boire, et on rentre.
Qu'est-ce que j'était content de ne pas avoir à conduire moi-même !
Merci au Cyclo-club de Mozac pour ce beau BRM et leur accueil !
On se gare, je vais pour descendre le vélo...
... Pour constater que mon pneu arrière est à plat ! (avant de partir, j'ai pourtant eu le réflexe de vérifier...) Et en sus la guidoline de la cocotte droite est coupée. peut être en enlevant le vélo du porte-vélo...
Bref, c'est la mouise !
Je vais aux formalités de départ et en profite pour demander s'il y a du scotch pour arranger ma guidoline.
Pas de scotch sur place, mais le gars du club est sympa, il m'en ramène de chez lui.
Il m'aide à changer de boyau en plus.
Bon, 17h25, ça y est, je peux partir !
Le rafistolage de la guidoline, pris au retour :
Je file dans la plaine en direction du Livradois.
Pont-duch, Chignat, Ravel... Nostalgie du temps ou on faisait puysolier-Clermont...
Château de Mauzun et première côte. Je tombe sur un retardataire peu après.
Il doit s'économiser, il ne va vraiment pas vite, mais j'essaye de pas trop le lâcher, étant parti en retard, j'ai peur de ne voir personne d'autre.
Finalement ses copains l'attendaient à Sauxillanges, premier pointage du BRM.
Ca roule pas fort, je suis devant, bientôt rejoint par un des gars d'Issoire (le groupe vient d'Issoire), qui manifestement trouve que ça n'avance pas assez.
Dans la conversation, il me met en garde sur le peu de points d'eau "là-haut" la nuit. (les cimetières n'ont pas d'eau)
Il me laisse partir en arrivant sur Brassac pour attendre ses copains
A Auzon, je traverse l'Allier sans me poser de questions... Zut, le parcours reste rive-est jusqu'à Brioude... Tant pis, pas envie de faire demi-tour !
Brioude, 96 km et 21h, la nuit tombe.
Je pense que c'est la dernière opportunité de me restaurer avant St-Flour demain, je tombe sur un snack.
Au menu, salade composée avec des crevettes, du riz, des fèves et des carottes rappées, une part de flan en dessert et une canette de coca en guise d'excitant.
J'en profite pour mettre de l'eau dans mon Tupperware de flocons d'avoine en prévision de cette nuit. (j'ai aussi trois Fortimel)
Séance d'habillage avant de repartir : chaussettes, sur-chaussures, veste.
C'est parti pour ma première nuit sur le vélo !
Les gorges de l'Allier... C'est pas vilain, même la nuit. C'est relativement habité, les lumières font deviner le relief.
Je retombe sur mon groupe d'issoiriens avant et à Langeac. km 132
On rattrape du monde en montant.
J'en profite pour entamer mon stock de flocons d'avoine.
C'est alors que toute une foule débarque ! Moi qui pensait voir personne...
Le temps que je mange, tout le monde est reparti, mais on se retrouve par intermittence après.
La fraicheur s'installe, on doit être sur les monts de la Margeride, dont on devine juste la beauté dans l'obscurité.
St Amans, km 200, 3ème controle et point de retournement du parcours.
Je vais jusqu'à l'église-cimetière dans l'espoir (déçu) de trouver un robinet.
Puisque l'église dispose d'un porche avec des petits murets sur les cotés, je m'y installe pour faire une sieste.
J'ai mis le réveil à 5h50 au cas ou... Mais le froids me fera repartir bien avant.
Chaussettes, sur-chaussures (je suis en sandales)
jambières
maillot
tee-shirt à manches longues en laine
veste
tour de cou et bandeau
Je tombe sur deux compères en train de gratter entre St-Amans et Aumont-Aubrac.
Le jour se lève quelque part vers Aumont ou St-Chély :
La descente dans la vallée de la Truyère est grisante mais fait craindre pour la remontée en face...
Du coup, deuxième sieste dans la remontée à la grâce de la douceur qui revient, et un fortimel pour me redonner courage.
Première séance de déshabillage.
Y'a foule là-haut. Tout le monde a l'air de commencer à tirer la langue...
Session dévalisage de boulangerie.
Tout le monde aimerait bien boire un café mais le bistrot ouvre à huit heure...
Personne n'a envie d'attendre en se gelant, le café sera pris à Massiac.
Deuxième séance de déshabillage en montant sur le plateau derrière St-Flour.
Belle vue sur le Cantal :
Séance de contre la montre jusqu'à Lempdes/Alagnon.
La côte pour arriver à St Germain lembron fait mal aux jambes... c'est pourtant qu'un faux-plat.
St Germain, 5ème et dernier pointage, km 330, vers 11h.
Coca au bistrot en compagnie de deux compères Issoiriens.
Troisième et dernière sieste, peut-être la plus longue, sur le plateau entre Issoire et Champeix. Il commence à faire très chaud, je suis allongé à l'ombre des arbres et un bon vent me rafraichit. J'en profite pour me passer de la crème sur les mains et les pieds, qui commencent à chauffer. On rattrape du monde dans la côte de Champeix. visiblement "y'a plus de jus".
Petit détours par le cimetière de Mirefleurs, la chaleur devient pénible.
Dallet km 387, 13:45
Je préviens mon père que je prévois d'arriver à Mozac dans l'heure.
Dernière petite entorse au parcours : le tracé traverse l'Allier sur la rocade, j'ai opté pour l'ancien pont dans Dallet.
14:45
Me voilà au terminus.
Les petites formalités d'arrivée, un coup à boire, et on rentre.
Qu'est-ce que j'était content de ne pas avoir à conduire moi-même !
Merci au Cyclo-club de Mozac pour ce beau BRM et leur accueil !
